Artiste Aixois —

Né le 15 novembre 1968

Lorsque l’on s’acharne sur le support, que l’on s’y déverse littéralement, le terme de "travail" ne suffit plus. Il n’est plus en rapport avec la relation viscérale, épidermique qui s’impose entre l’artiste et son "sujet".

 

Démarche artistique:

Les citations de Jünger et Illich reflètent parfaitement cette poïétie qui est mienne. Elles supposent ce qui se passe sur ma toile, dans ma tête. Ce que je veux qu’il s’y passe puisque les deux ne font qu’un. C’est à la fin de toutes choses que ma démarche commence.

 

Style et techniques:

L'outil de départ et principal est le chalumeau. Ou bien tout ce qui peut produire une flamme.C'est elle qui remplace le crayon. Et au-delà du trait, c'est une véritable métamorphose du support qui prend forme. Le papier ou même le carton se tort, se creuse. Il se colore, le blanc devient brun puis noir. Les formes apparaissent, changeantes. Tout va très vite. Au moment choisi, je stoppe le processus. La fumée se dissipe. Tout redevient calme. Je dispose les résidus noirs et quelques plaques de papiers à moitié consumés selon l'inspiration, l'envie. La couleur ou la non-couleur (noir/blanc) s'invite alors. S'installe. C'est fini.

 

Parcours et inspiration:

J’ai passé quatre années à étudier les arts plastiques. Deux années à Montpellier, puis deuxannées à Aix-en-Provence. La principale « idée » que j’ai dégagé de ces deux écoles de pensée que tout oppose est que d’avoir quelque chose à dire c’est bien mais si en plus c’est intéressant c’est mieux. Alors pour rallier le premier point au deuxième, je travaille corps et âme.Mais le chemin à parcourir est fort long.

 

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